Pourquoi les littoraux, les îles et la mer Méditerranée ?
Les espaces naturels littoraux, les 110 iles présentes sur le territoire PACA, et les petits fonds côtiers, qu’ils soient constitués de sables, de roches ou d’herbiers, sont des réservoirs majeurs de biodiversité.
La côte méditerranéenne concentre également des enjeux humains importants, que cela soit par sa densité démographique, son rayonnement économique ou encore ses héritages multiculturels très riches.
Les littoraux jouent par ailleurs un rôle majeur en termes de résilience face au changement climatique, en tant que zones tampons atténuant les effets des changements globaux.
Rappelons aussi que ce littoral méditerranéen a joué un rôle déterminant dans la prospérité et le rayonnement économique du territoire d’Aix-Marseille-Provence. La CCI Aix-Marseille-Provence, née en 1599 par la nécessité d’organiser la protection du négoce français contre les pirates en mer Méditerranée, est bien placée pour le savoir !
Aujourd’hui, cet ancrage méditerranéen est une chance et une responsabilité pour les 146.000 entreprises du territoire métropolitain, dont 96% ont moins de 10 salariés. Il s’agit de combiner, sans les opposer, les enjeux économiques et écologiques des milieux maritimes, insulaires, et littoraux qui font la richesse et la fierté de notre territoire.
C’est pour toutes ces raisons que le projet Pataclet vise la préservation active et concrète de ces espaces, à commencer par le littoral méditerranéen au travers de cette démarche pilote menée en région SUD.
Projets et domaines d’action éligibles
Pour répondre à l’ensemble de ces enjeux, la démarche Pataclet vise à promouvoir des solutions concrètes, visibles et mesurables. Les projets proposés par des ONG localesdoivent ainsi être tournés vers l’opérationnel. Afin d’être accessible à l’ensemble des entreprises, la démarche Pataclet propose des petits projets, répondant à un certain nombre de critères :
- Participer à la préservation des espaces naturels marins, côtiers et littoraux de la région Sud
- S’insérer, dans le cadre des espaces naturels côtiers et insulaires, dans au moins un des domaines d’action suivant :
- Restauration écologique terrestre
- Restauration écologique marine
- Gestion, valorisation, recyclage des déchets
- Transition énergétique
- Gestion responsable de la ressource en eau
- Agriculture et pêche durable
- Accueil et tourisme durable
- Restauration du patrimoine bâti
- Étude préalable à la mise en œuvre d’activité
La démarche Pataclet n’inclut pas les projets de sensibilisations du grand public ou de recherches n’ayant pas d’applications concrètes directes.
Quelques exemples de projets éligibles :
- Restauration ou création d’une mare pour attirer la faune et les polinisateurs (Projet Lou Bonheur),
- Fabrication de couverts en canne de Provence pour lutter contre la pollution plastique pour les restaurateurs des îles de Provence (Projet SMILO)
- Implantation de panneaux solaires sur la maison d’accueil ou des gestionnaires d’un espace naturel
- Eradication d’une espèce exotique envahissante comme lerat noir et griffes de sorcières sur l’ile du Grand Rouveau (Projet Initiative PIM)
- Aménagement d’un sentier pour canaliser les flux de visiteurs et éviter le piétinement de d’espèces végétales sensibles sur un espace naturel (Projet Conservatoire du littoral)
3. Être un petit projet
- Avoir des délais courts pour correspondre aux horizons temporels des entreprises et ONG : 12-18 mois
- Ne pas dépasser les 15 000 euros
- Ces « projets » conçus comme des actions à part entière pourront également faire partie d’un projet plus large et ambitieux, ayant déjà débuté
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